Gabriel Chevallier, que l'on reconnaît sous les traits de Jean Dartemont, raconte la guerre de 1914-1918 telle qu'il l'a vécue et subie, alors qu'il n'avait que vingt ans.
Le quotidien des soldats - les attaques ennemies, les obus, les tranchées, la vermine - et la Peur, terrible, insidieuse, " la peur qui décompose mieux que la mort ". Parue en 1930, censurée neuf ans plus tard, cette oeuvre, considérée aujourd'hui comme un classique, brosse le portrait d'un héros meurtri, inoubliable.
Gabriel Chevallier Clochemerle Tout a commencé quand Barthélemy Piéchut, maire de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoila à Ernest Tafardel, l'instituteur, son projet :
« - Je veux faire construire un urinoir, Tafardel.
- Un urinoir ? s'écria l'instituteur, tout saisi, tant la chose aussitôt lui parut d'importance.
Le maire se méprit sur le sens de l'exclamation :
- Enfin, dit-il, une pissotière ! » Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre Mme la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu'à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, sera édifiée tout près de l'église où Justine Putet, aride demoiselle, exerce une surveillance étroite.
Dès sa publication en 1934, Clochemerle, chronique rabelaisienne, a connu un énorme succès qui ne s'est jamais démenti. C'est maintenant un classique de la littérature comique.
1948. Dix-huit ans après La Peur, quatorze après Clochemerle, Gabriel Chevallier publie un recueil de cinq longues nouvelles, Mascarade. Cinq portraits-charge hauts en couleur, drôles et cruels : le colonel Crapouillot, un dur des durs de 14-18, qui « veut des morts » pour faire sérieux ; tante Zoé, vieille fille bigote et pétomane ; Mourier, un as de l'homicide domestique ; Dubois, un as lui aussi mais du marché noir et « le vieux », qui gratte son jardin pour déterrer son or. Cinq récits qui commencent dans la banalité avant de basculer dans le sordide et la tragédie.Une langue étonnante et roborative, crue et truculente, une joie dévastatrice héritière des plus grands pamphlétaires. Jean-François Nivet, Les Lettres françaises.Une mascarade car tout est tromperie, pirouette et faux-semblant, trahison et mensonge. Vincent Wackenheim, La Revue littéraire.
Étude clinique sur les paralysies hystériques des quatre membres, par Gabriel Chevalier,...
Date de l'édition originale : 1877 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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