Avec « Les Ploucs », l'auteur nous fait revivre les mentalités du milieu campagnard d'il y a cinquante ans, mais dont certains aspects demeurent très actuels. Vous retrouverez les croyances, les superstitions, l'amour du clocher, la passion de l'argent, de la terre qui apportent à chaque ligne des situations cocasses, drôles, inhabituelles qui font jaillir des éclats de rire. Vous vivrez la « Saint-Cochon » les aventures d'une fontaine pas comme les autres, les déboires de « l'étranger ». Vous aimerez Rose Pémou, dite « la grande foireuse », la sorcière de la vallée noire, le curé Amédé toujours soumis à la tentation, le faux marquis, la vraie comtesse, Fesses-de-Coing, le médecin homéopathe, Roule-ta-bosse, le cordonnier-coiffeur, les gendarmes « Cahin-Caha » qui vont toujours par deux en oscillant chacun de leur côté.
1942. Un prisonnier de guerre français s'est évadé du camp de Rawa-Ruska, en Ukraine. Il a vingt-deux ans. Seul, à travers d'immenses plaines et des montagnes hostiles, il tente de rejoindre le Consulat de Hongrie. A bout de forces, il sera sauvé par une jeune partisane polonaise de dix-sept ans, Marouska, qui le conduira dans son village occupé par les allemands. Il participera, dans la résistance locale, à la lutte contre l'ennemi. Entre Marouska et lui, naîtra une passion juvénile, nourrie par l'espérance d'une vie meilleure, loin des combats. Y parviendront-ils ? La guerre rattrapera-t-elle leurs destins ?
L'époque dans laquelle nous vivons est marquée sans contestation possible par la tristesse et la morosité. Les gens paraissent avoir perdu la joie de vivre. Heureusement, il existe encore en France quelques coins ignorés, quelques havres tranquilles où les habitants savent goûter aux plaisirs simples et naturels que leur offre la vie.
Le village de Boissec-en Sancerre est de ceux-là. Le menuisier Alcide Coudret, dit Croucougnousse, parce qu'il émet parfois du fond de sa gorge une sorte de roucoulement pareil à celui des pigeons ramiers, le découvrira à ses dépens dès son arrivée. Mais, philosophe, poète, intelligent, aimant surtout la farce et la plaisanterie, il se vengera de magistrale façon en jouant des tours pendables à ses nouveaux concitoyens.
A travers un roman satirique, humoristique, gaulois et rabelaisien, où le sel et le piment ne font pas peur, le lecteur découvrira des scènes de la vie paysanne d'autrefois, des personnages typiques qui lui rappelleront parfois ceux qu'il a luimême connus. C'est ainsi qu'il côtoiera Césarine Picfeu, véritable sorcière installée dans un bénitier, Julius le chef des pompiers, ennemi juré de Croucougnousse, La Ribaude qui a souvent le feu au croupion, de même que Castro, Mal aux pattes, Miracle, le médecin du village et tant d'autres.
Parce qu'il avait l'habitude étant enfant d'appeler « bitoniau » la moindre des choses dont il n'arrivait pas à trouver le nom, parce qu'il est devenu plus tard un commissaire de police perspicace, les gens de son village l'ont surnommé « Sans Bitoniau » en hommage au célèbre « San Antonio » de Frédéric Dard.
Un jour, alors qu'il se trouve en vacances chez lui en Berry, une « affaire » vient troubler la quiétude des habitants. Anodine au départ, elle prend des proportions inattendues avec le meurtre d'un gardien de chèvres un peu « bêtiau » et tous se tournent alors vers lui pour débrouiller cette énigme qui va faire resurgir du passé des mystères que l'on croyait enfouis à jamais. Drame de la ruralité conté avec des mots simples qui entretiennent un long suspense plein de rebondissements et d'humour. Un livre à dévorer à pleines dents.
Une larme au milieu de trois points, c'est le tatouage que porte à la main la Bouzoute et qui révèle ses origines gitanes. Mais elle ne partage pas le destin de ces nomades. Découverte toute jeune dans une touffe de bruyère par une vieille femme, elle devient fille de la Sologne, sensuelle et sauvage. Une nuit d'orage, sa rencontre avec Jean Vannier scelle son destin. Mais l'amour qu'elle lui porte provoque la jalousie de la Thibaude, que le beau jeune homme a quittée. Cette rivalité exacerbée ne risque-t-elle pas de pousser la Bouzoute à commettre l'irréparable ? L'écriture simple, faussement naïve, d'Armand Toupet lève le voile sur une Sologne lunaire et féerique, propice aux désirs de liberté.