Vingt-cinq lettres pleines d'esprit, écrites dans les années 1960, par un Doisneau dont elles fixent l'image au quotidien, côté vie et côté métier, restituant la voix si singulière d'un homme de talent qui jamais ne perdit sa fantaisie. À lire ces pages savoureuses que Robert Doisneau (1912-1994) adresse à Maurice Baquet (1911-2005), célèbre violoncelliste et acteur français, à voir les réjouissantes photos qu'il fit de lui, on comprend que ces deux-là s'étaient juré de ne pas se prendre au sérieux, et qu'ils tinrent parole. Ce livre est donc une histoire d'amitié en même temps qu'un hommage. Pour saluer l'artiste. Les artistes.
« Dites-moi quelle autre profession m'aurait permis d'entrer dans la cage aux lions du zoo de Vincennes et dans l'atelier de Picasso...»
Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
De 1949 à 1952, Robert Doisneau photographie la vie artistique parisienne et l'actualité mondaine en exclusivité pour le magazine Vogue, et continue à le faire jusque dans les années 1960 pour son amie et ancienne collègue Edmonde Charles-Roux, devenue rédactrice en chef du magazine : bals mondains, débuts de Brigitte Bardot, Picasso entre autres.
Nous sommes à l'été 1954 lorsque Robert Doisneau immortalise ce site incontournable de la Vallée de la Dordogne.
Cette exposition à la scénographie originale a été imaginée pour mettre en lumière les clichés du photographe et préserver la naturalité du Gouffre de Padirac que l'on découvre intemporel, 130 ans après sa première exploration.
"Quand j'ai sauté en marche dans la photographie, elle était en bois. Aujourd'hui, la voici devenue quasiment électronique. Je reste le nez à la portière avec la même curiosité que le premier jour".
Celui qui a vu défiler le XXe siècle devant son objectif jamais ne se prenait au sérieux, et c'est lui tout entier, sa verve, sa drôlerie, sa tendresse, qu'on retrouve dans ces textes, fruit d'un échange épistolaire de cinq années avec Jean-Luc Mercié, l'éditeur original du livre (chez Belfond, en 1989).
Ici, souvenirs, anecdotes, portraits s'ordonnent comme autant de prolongements poétiques des images de Doisneau. Et si on voit défiler Cendrars, Braque, Brancusi, Léautaud, Picasso, Léger ou Cavanna, on retourne aussi au temps où le photographe, qui travaillait avec du magnésium en poudre, était reçu à la cuisine avec un verre de rouge...
Après le succès des précédentes éditions, le best of des photos de Robert Doisneau sur sa ville de prédilection, Paris.
150 photos parmi ses meilleures, dont 20 environ sont nouvelles et quelques-unes inédites.
Avec des textes de Robert Doisneau.
Album de photographies reflétant l'esprit de l'artiste ainsi que celui d'une ville de tous les possibles, de toutes les contradictions, de toutes les surprises.
En juin 1958, en provence, robert doisneau accompagne des bergers sur les chemins de transhumance, entre lorgue et les hauteurs de valberg.
Au mois d'octobre, il les rejoint pour vivre avec eux la descente des troupeaux.
Ce voyage, robert doisneau l'a raconté dans un carnet aujourd'hui retrouvé, que nous publions intégralement dans l'album que voici.
Le carnet inédit de robert doisneau est précédé de quelques libres propos sur son amour de la provence, né d'une admiration ancienne pour les livres de giono.
Oú l'on verra que, dans les usines de billancourt, le doisneau des villes se rêvait volontiers en doisneau des champs !.
Jacques prévert et robert doisneau : des amis - ils le disent tous les deux.
Cet album est l'histoire de leurs balades, de leur amitié, de leur complicité. " c'est prévert qui m'a appris le château tremblant et le pont de crimée ", se souvient doisneau.
En lisant prévert, on voit surgir les photographies de doisneau : rue de buci, les halles, le canal saint-martin. en regardant doisneau, on entend les poèmes de prévert : " les enfants qui s'aiment ", " et la fête continue ", " les feuilles mortes ".
Leurs promenades les emmènent dans les quartiers les plus populaires - ceux qui parlent -, les photos qui en résultent semblent toutes inspirées par l'amour des choses qui vont ensemble : les accordéonistes et les danseurs, les tatoueurs et les tatoués, gréco et saint-germain-des-prés, les amoureux et les quais de la seine.
Le gag tendre et ironique à la prévert, rehaussé par des légendes écrites par doisneau, est présent un peu partout : c'est ce chien qui vit sur deux pattes avant et deux roues arrière, ou ces trois cages vides sur un étal de marché avec cette pancarte " j'achète tous les oiseaux ".
L'apparition de la tête de prévert qui ressemble à un graffiti dessiné par un gamin sur un mur de paris, c'est le miracle d'une pincée de poudre de perlimpinpin lancée sur la réalité.
Le poète et le photographe, c'est jacques prévert qui l'écrit, ont la complicité du gibier et du braconnier. ici, le poète se laisse tirer le portrait sans méfiance par doisneau, car quelque chose lui dit qu'il est en pays de connaissance, qu'il est face à un compagnon du voyage, à un compatriote de la vie.
Les photographies présentées dans ce livre sont pour la plupart inédites. Elles ont été prises par Robert Doisneau en 1945, lors d'un reportage en Alsace. Cet ouvrage est le catalogue de l'exposition Robert Doisneau 1945 : un voyage on Alsace, à la Maison de la Région Alsace, du 28 novembre 2008 au 30 janvier 2009, et Alsace, été 1945, à la Filature, Scène nationale-Mulhouse, du 25 novembre 2008 au 11 janvier 2009.
Ces cent cinquante portraits témoignent d'un demi-siècle de création artistique, depuis l'atelier de Paul Cézanne encore empreint de sa présence, jusqu'aux sessions de travail de Jasper Johns à Paris.