Classicisme et baroque se partagent l'Europe au XVIIe siècle. Né en Italie du désir de l'Église de revivifier la foi catholique, le baroque privilégie la courbe, le tumulte, la surcharge, le mouvement, la prolifération de sujets qui débordent du cadre. Le classicisme la ligne droite, la rigueur, la sobriété, la raison.
Le classicisme, phénomène surtout français, s'exprime essentiellement dans l'architecture, alors que le baroque emprunte les voies de la peinture et des arts décoratifs.
Du Bernin à Gainsborough, en passant par Poussin, Rembrandt, Velázquez ou Vermeer, l'ouvrage suit la chronologie et s'étend du XVIIe jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
Cette biographie de l'oeuvre de Picasso est un classique. Elle reparaît aujourd'hui en une édition nouvelle, refondue, complétée et mise à jour.
Alors que se multiplient les expositions consacrées à Pablo Picasso, occasions et prétextes à des monographies ou à des études spécialisées, il a semblé utile de recenser tout ce que l'on peut connaître du Maître. Cette vaste étude vise d'abord à la compréhension de la nature protéiforme d'une oeuvre qui a épousé, quand elle ne les a pas impulsés, les courants majeurs du XXe siècle artistique. Pierre Cabanne nous restitue le portrait mental d'un génie.
Dans une chambre de Carcassonne aux fenêtres closes dont les murs étaient recouverts de tableaux surréalistes de Max Ernst, Dali, Magritte, Masson ou Dubuffet, Fautrier, Klee, vivait couché depuis une terrible blessure de guerre, le 27 mai 1918, le poète Joë Bousquet. Il y demeura près de trente ans, jusqu'à sa mort, le 28 septembre 1950. Son impressionnante collection, sans cesse enrichie, enchanta ses rêves et ses jours consacrés à l'écriture et à l'amour. Évoquer cette collection, aujourd'hui dispersée, mais dont les photos des oeuvres majeures sont réunies dans ce livre, c'est écrire l'histoire de leurs découvertes à travers l'amitié et la complicité des peintres. Certains vinrent le voir, ainsi Dali, précédé par sa femme Gala alors épouse d'Eluard, Malkine, Max Ernst l'ami le plus proche dont Bousquet eut vingt-huit magnifiques tableaux, Yves Tanguy l'autre grand favori, Magritte venu de Belgique, Bellmer d'Allemagne avec sa bouleversante "Poupée", Miro, Arp, Chirico, mais aussi Fautrier, Michaux. Dubuffet qui rend visite au poète en 1945 exécutera trois portraits de lui et l'initiera à l'art brut. Grâce à Jean Paulhan, son ami, conseiller et éditeur, avec qui il échangea près de cinq mille lettres, Bousquet découvrit peu avant sa mort Victor Brauner et Wols.
L'Antiquité fascine, intrigue et suscite de nombreuses idées reçues héritées de l'histoire et de vagues restes d'un apprentissage scolaire rapide : « La Mésopotamie est le croissant fertile de l'Orient ancien », « La civilisation crétoise se résume à Minos et à ses palais », « Le Nil est au coeur de la civilisation de l'Égypte antique », « Les Phéniciens étaient un peuple de marins-marchands », « Alexandre le Grand a répandu la culture grecque par ses conquêtes », « César est un dictateur qui a fondé un empire », « Vercingétorix est à la tête de la résistance gauloise face à César », « L'Empire romain s'est effondré sous le coup des invasions barbares »...
Balayant quatre millénaires de l'histoire occidentale, Pierre Cabanes présente ici une synthèse érudite et vivante de l'Antiquité et de ses principaux personnages.
l'histoire de l'art est marquée par les scandales : depuis masaccio et jusqu'aux représentants de l'art corporel, tout changement dans la conception de l'oeuvre d'art a fait scandale.
cela a été vrai six siècles durant au vatican, et c'était toujours vrai lorsqu'on accusait courbet de menacer l'ordre public, les impressionnistes d'avoir le cerveau dérangé.
a quoi sert donc le scandale, se demande pierre cabanne, sinon à transformer le désordre en ordre ? et quel enseignement y a-t-il à en tirer lorsque celui-ci participe de la normalité, lorsque provocation et spectacle sont de banals outils publicitaires et qu'entre art et publicité la frontière devient indiscernable oe
cette réflexion passionnante sur l'évolution de l'idée qu'une société se fait de l'art est le dernier texte de pierre cabanne, qui a pu corriger les épreuves peu avant sa mort.
en janvier 2007.
Il n'existe pas dans l'histoire de la peinture un artiste qui ait aussi profondément pénétré, avec autant d'incertitude et d'angoisse, le problème des rapports entre l'homme et le monde, entre le peintre et Dieu, entre le langage du moment et l'expression de l'éternité. Il y a des artistes dont la vie et l'oeuvre se confondent avec l'humanité, ainsi fut Rembrandt, peintre visionnaire, voleur d'ombre et de lumière, « suprême intelligence du clair-obscur ». A Leyde où il étudie dans cette même université qui accueilli Descartes, à Amsterdam où il s'installe définitivement en 1631, sa vie même est une succession de drames amoureux, financiers, sociaux. Tour à tour comblé par la fortune et poursuivi par les créanciers, adulé et abandonné, heureux et voyant mourir ses enfants, Rembrandt, le peintre de toutes les insolences, laisse à la postérité une oeuvre d'éternelle et vivace humanité. Pierre Cabanne, critique et historien de l'art, raconte ici, dans ce volume de la collection Profils de l'Art, l'oeuvre et la vie de l'un des plus grands peintres de tous les temps, mais aussi d'un homme que les tourments d'une vie de passion rendent proche de chacun d'entre nous.
Cette biographie de l'oeuvre de Picasso est un classique. Elle reparaît aujourd'hui en une édition nouvelle, refondue, complétée et mise à jour.
Alors que se multiplient les expositions consacrées à Pablo Picasso, occasions et prétextes à des monographies ou à des études spécialisées, il a semblé utile de recenser tout ce que l'on peut connaître du Maître. Cette vaste étude vise d'abord à la compréhension de la nature protéiforme d'une oeuvre qui a épousé, quand elle ne les a pas impulsés, les courants majeurs du XXe siècle artistique. Pierre Cabanne nous restitue le portrait mental d'un génie.