Plus qu'un roman pour les ados, Mikael Madeg signe ici un roman sur l'adolescence, ou plutôt sur la fin de l'enfance. et le début des soucis. Il a choisi pour cela de donner la parole à un grand-père, qui avait environ douze ans en 2005. Parents divorcés, premiers pas au collège, esprit d'aventure et amour de la nature. Il écrit pour son petit-fils, Tenenan, Nan, qui a le même prénom que lui. Pourquoi parler justement de ces années-là à celui qui est lui-même ado au moment où il a ce témoignage entre les mains ? Parce qu'il arriva une drôle de chose en 2005 : Nan perdit son père. Comment donc ? C'est compliqué.
Dans ces quatre nouvelles inattendues Mikael Madeg fait passer du rire au frisson : une reconversion pour le moins surprenante pour un jeune retraité, un clin d'oeil surnaturel effrayant pour un jeune homme surpris par son propre passé familial, un collégien puni. à tort ? Et une amitié dont, finalement, le commissaire Nedeleg se serait bien passé à la veille de son départ en retraite.
Les routes du Léon voient passer, sous la plume de Mikael Madeg, bien des figures qui resteraient inaperçues si on n'y regardait de plus près.
Que se passe t-il dans la tête d'un mari, vivant tranquille et sans souci auprès d'une femme aimante lorsque celle-ci décide de le quitter ? Ma foi ? D'un coup la vie reste en suspens et se dégrade.
Ce n'est qu'un roman. Mais comme il est courant aujourd'hui, de plus en plus les époux se séparent, et alors ? Est-ce que le fait de se moquer de lui-même et d'un tas d'autres choses sauvera, consolidera cet anti-héros cherchant son héroïne dans sa vie quotidienne. La réponse se trouve à la fin de ce roman...
En 1986, Mikael Madeg avait publié sa thèse de doctorat "Desevel bugale e brezoneg" (élever des enfants en breton), où il avait étudié "de l'extérieur" l'environnement et l'évolution de plusieurs familles bretonnantes. Il propose ici un guide pour les parents qui envisagent d'apprendre ou de faire apprendre à leur(s) enfant(s) le breton qu'ils soitent bretonnant ou non. Il évoque les différents cas de figures qu'il a eu l'occasion de rencontrer, en les analysants et en proposant des solutions. Il évoque également les difficulter que peuvent rencontrer les parents.
En 1986, Mikael Madeg avait publié sa thèse de doctorat "Desevel bugale e brezoneg" (élever des enfants en breton), où il avait étudié "de l'extérieur" l'environnement et l'évolution de plusieurs familles bretonnantes. Ici il se penche "de l'intérieur" sur ses deux enfants aujourd'hui adolescents, Edern et Anna : le breton a été leur langue première jusqu'à l'âge de huit ans, et c'est en tout quatre sortes de breton qu'ils ont entendu depuis leur petite enfance, dans leur environnement familial et scolaire. La présente étude suit pas à pas l'évolution de leurs parlers breton et français.
Avec ce recueil Mikael Madeg poursuit son collectage dans le Léon, sur les cantons de Ploudalmézeau, Lannilis, Plabennec et Lesneven, avec pour résultat 97 contes ou légendes. Il nous plonge dans l'univers quotidien de la littérature orale, mêlant habilement croyances ancestrales et humour léonard dans une langue savoureuse et riche.
Ses sources sont diverses pour tout le territoire concerné : des bretonnants de naissance bien sûr, dont M. Madeg a gagné la confiance au cours de ses années de recherche ; mais aussi nombre de publications, livres ou journaux, sans compter des manuscrits originaux. Une diversité qui aboutit à une unité de ton et un plaisir de lecture qui s'inscrivent dans la continuité des premiers volumes de Poent 'zo bet e Bro Leon. un huitième volume qui nous accompagne dans l'ambiance maritime et mystérieuse des veillées d'autrefois, sur les côtes comme dans les terres du Léon.
Contes et légendes du Pays du Haut Leon.
Il s'agit du septième recueil du genre, les six premiers ayant déjà été publiés par Emgleo Breiz dans la collection "Poent 'zo bet e bro Leon".
L'ensemble constituera une anthologie complète du légendaire du pays de Leon, aisément accessible ainsi à tous les bretonnants.
La plume de Mikael Madeg a toujours été active pour la littérature et la recherche en langue bretonne, mais dans cet essai il se pose la question de l'avenir : écrira-t-il encore en breton, ou plutôt, publiera-t-il encore des ouvrages de fiction dans cette langue ? On sent pointer le découragement, peut-être le fatalisme.
L'intérêt principal de cet essai, très personnel au départ, pourrait bien être de poser le problème de l'évolution de la société, et de la place qu'elle réserve à la l'édition en langue bretonne : écrire ? Pour qui ? Comment ? Pourquoi ? Et écrire. quoi ?
L'expérience de Mikael Madeg, son exemple pourrait-on dire, donnent à réfléchir.
Le livre propose une dizaine de nouvelles, sur le thème des relations agitées et affectueuses entre les hommes et les femmes. Le point de vue est original, loin du narcissisme idiot des fanfarons que sont souvent les hommes : c'est le thème de l'échec qu'il étudie ici.
Que voulez-vous ! On sait bien que la vie est une farce dont on ne sort jamais vivant...